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MANDALA
Le "mandala" signifie cercle sacré en sanscrit. Les occidentaux ont adopté ce mot pour désigner autant les peintures tibétaines, support de méditation, que toutes les représentations à partir de formes géométriques que l'ont peut trouver dans toutes les civilisations du monde... En occident, nous avons les "rosaces" et les labyrinthes" de nos églises. La géométrie sacrée a permis de construire nos cathédrales. Elle fait écho en nous à un besoin de structurer, d'ordonner ce qui pourrait paraître le chaos. C'est ainsi que je suis passée de la créativité, couleurs et gestes spontanés, à la peinture de mandalas beaucoup plus codifiés chez les tibétains. Durant un an, je suis restée sur mon coussin de méditation, au monastère du Bost, en Auvergne, pour apprendre la peinture tibétaine. Loin des problèmes du marché de l'Art occidental et de la pauvreté de l'artiste maudit, nous faisions chaque jour l'offrande de notre travail "pour le bien de tous les êtres"... Ensuite, j'ai eu besoin de reprendre ma peinture spontanée en faisant des mandalas "abstraits", puis je me suis mise à travailler pour structurer ma créativité et , par ce chemin, j'en suis venue à expériementer le mandala en tant qu'art-thérapie, sentant bien que la structure géométrique remet en place, pour chacun, ce qui nous appararaît comme éparpillé, absurde,...C'est un chemin qui permet de retrouver sa place et ce fameux sens de la vie que nous cherchons tous, plus ou moins... (voir mon blog sur l'art thérapie)